
Le musée d’Orsay a fait le pari audacieux de l’intelligence artificielle pour répondre aux questions de ses visiteurs. En seulement un mois, l’agent conversationnel développé par Ask Mona avait permis de libérer l’équivalent de six mois de travail humain. Aujourd’hui, ce dispositif ne se contente plus de soulager les équipes : il transforme durablement la relation aux publics et optimise l’ensemble des services du musée.
Le musée d’Orsay accueille chaque année des centaines de milliers de visiteurs, français et internationaux. Avec cette fréquentation, les demandes pratiques telles que horaires, tarifs, accès ou conditions de visite s’accumulent et saturent rapidement les services d’accueil et de communication.
Avant l’arrivée de l’agent conversationnel, les équipes étaient contraintes de prioriser l’urgence au détriment des projets de fond, et les visiteurs subissaient souvent de longs délais de réponse, parfois décourageants. L’enjeu était clair : répondre vite, bien et à grande échelle tout en préservant la qualité humaine de l’accueil.
Pour relever ce défi, le musée d’Orsay a choisi de déployer un agent conversationnel intuitif et accessible, capable de répondre instantanément aux questions pratiques des visiteurs, orienter les publics vers les informations pertinentes et aider à planifier leur visite en toute autonomie.
Accessible depuis le site web et multilingue, l’outil s’est rapidement imposé comme le premier point de contact pour les visiteurs cherchant des réponses immédiates. L’ergonomie et la simplicité ont permis une adoption rapide, même auprès de publics moins technophiles.
En amont, l'agent IA d'Orsay est doté d'une interface multilingue adapté au grand nombre de nationalités qui compose le public du musée. Les langues disponibles sont les suivantes : français, anglais, espagnol, allemand, italien, coréen et chinois.
Les visiteurs bénéficient ainsi d’une expérience plus agréable et rassurante tout en retrouvant le plaisir de préparer leur visite plutôt que de subir des contraintes administratives.
Pour le personnel du musée, l’agent conversationnel a permis de désengorger la boîte mail et le téléphone, de se concentrer sur les demandes complexes et à forte valeur ajoutée et de réaliser des projets de fond jusque-là impossibles faute de temps.
Ce dispositif a eu un effet double : améliorer les conditions de travail tout en augmentant la qualité du service rendu aux publics.
Au-delà de la gestion des demandes, l’agent conversationnel permet de collecter des données précieuses :
Ces informations sont exploitées par les équipes marketing et communication pour mieux comprendre les publics, anticiper leurs attentes et orienter la stratégie culturelle et institutionnelle. L’IA devient ainsi un outil de pilotage et de décision, pas seulement un assistant.
Six mois après le lancement, l’agent conversationnel n’est plus une expérimentation : il est devenu un élément central de l’accueil et de l’expérience visiteur au musée d’Orsay.
L’outil a été adopté rapidement par les publics, les équipes sont satisfaites et la valeur ajoutée est mesurable sur le long terme. Le pari initial est transformé en réussite durable : l’IA n’est plus un gadget, mais un levier stratégique d’optimisation et d’innovation culturelle.
Le cas du musée d’Orsay illustre parfaitement ce que peut apporter un agent conversationnel bien conçu : réduire la charge opérationnelle, améliorer l’expérience visiteur et fournir des données stratégiques pour piloter les activités culturelles.
En somme, l’IA permet aujourd’hui au musée de faire la bonne réponse au bon moment pour les visiteurs comme pour les équipes et de transformer un pari technologique en succès durable et mesurable.