Première en Asie : OpenAI s’associe à Ask Mona pour réinventer la médiation au musée

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À l’occasion de l’ATxSummit 2025 à Singapour, le Peranakan Museum, OpenAI et Ask Mona ont dévoilé une nouvelle forme de médiation culturelle. Ce partenariat marque une première : il s’agit de la première collaboration culturelle d’OpenAI en Asie, menée aux côtés d’une institution patrimoniale et d’un acteur technologique européen.

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Un défi : rendre les savoirs accessibles sans imposer un parcours

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Le Peranakan Museum souhaitait offrir aux visiteurs un accès simple, direct et fluide aux contenus, sans recourir à une application ni imposer un usage guidé. Le défi consistait à permettre à chaque visiteur de poser ses propres questions, dans sa langue, et de recevoir des réponses fiables, immédiatement.

Dans un lieu qui célèbre la richesse des cultures peranakans, à la croisée des influences chinoises, malaises et européennes, la médiation devait pouvoir refléter cette diversité, tout en s’adaptant aux pratiques numériques actuelles.

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Une solution conçue pour la fluidité

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Développé par Ask Mona, le dispositif repose sur une interface web accessible via un simple QR code, placé à proximité des objets sélectionnés. L’expérience se déroule en trois étapes :

1. Le visiteur scanne le QR code avec son smartphone.
2. Il pose sa question à l’écrit ou à l’oral, en anglais ou en français.
3. L’IA lui répond immédiatement, à l’écrit ou par synthèse vocale.

L’ensemble des réponses repose exclusivement sur les contenus fournis et validés par les équipes du musée. Il ne s’agit pas de générer de nouvelles interprétations, mais de formuler les savoirs existants dans une logique de dialogue.

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Trois fonctionnalités clés activées pour le musée

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• Interaction vocale : les visiteurs peuvent parler à l’interface, ce qui rend l’expérience plus intuitive, rapide et naturelle.
• Réponses en temps réel : l’architecture technique garantit une génération de réponse quasi instantanée, sans latence ni interruption.
• Multilinguisme : l’interface fonctionne en anglais et en français, pour s’adapter aux visiteurs locaux comme internationaux.

Cette configuration rend possible une médiation personnalisée, directe et évolutive.

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Des bénéfices concrets pour le Peranakan Museum

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Pour le Peranakan Museum, cette expérimentation a transformé la relation entre visiteurs et objets. En donnant la possibilité de poser des questions librement, l’interface conversationnelle a renforcé l’attention portée aux œuvres. Les visiteurs ne se contentent plus de lire une étiquette : ils dialoguent, relancent, approfondissent. Cette posture active favorise une appropriation plus personnelle des contenus.

Le dispositif permet également de mettre en lumière des récits peu visibles dans les dispositifs traditionnels. Certains objets, jusque-là peu commentés dans les cartels, suscitent désormais davantage d’intérêt grâce à la richesse des réponses fournies par l’IA.

Enfin, cette solution offre au musée une médiation continue et sans contrainte : disponible à tout moment de la journée, sur tous les smartphones, sans besoin d’encadrement humain supplémentaire. Elle complète utilement les dispositifs existants, tout en respectant les flux de visite et la diversité des profils visiteurs.

Au-delà de l’expérience en salle, le musée bénéficie également d’un accès à des données sur les usages : types de questions posées, langues utilisées, objets les plus consultés, durée moyenne d’interaction… Ces insights permettent de mieux comprendre les centres d’intérêt du public et d’enrichir les parcours de visite ou les actions de médiation.

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Une technologie pensée pour l’adaptabilité

Le système mis en place au Peranakan Museum peut être déployé rapidement dans d’autres institutions, avec une configuration sur mesure :

• adaptation aux langues locales ;
• sélection libre des objets ou espaces à couvrir ;
• pilotage autonome via un tableau de bord simple à prendre en main.

Cette démarche s’inscrit dans une volonté partagée de mettre la technologie au service du patrimoine vivant, et non l’inverse.