
À l’heure où les moteurs de recherche génératifs — ChatGPT, Perplexity, Gemini ou Claude — redéfinissent la manière dont les publics découvrent la culture, la visibilité d’une institution ne dépend plus seulement du référencement classique. Elle repose désormais sur sa capacité à être citée par les intelligences artificielles comme source de référence.
Avant de bâtir une stratégie GEO, il est essentiel de réaliser un audit. Cette étape fondatrice permet de mesurer la présence réelle de votre institution dans les réponses produites par les IA, d’identifier les points forts, les zones d’ombre et les leviers d’amélioration. Le livre blanc GEO : Comment rendre votre institution culturelle visible à l’ère de l’IA générative détaille une méthodologie en sept étapes clés.
Il s’agit d’abord de simuler les questions que se posent vos publics : touristes, enseignants, journalistes, chercheurs. Demandez, par exemple, à ChatGPT ou Perplexity : « Quelles sont les grandes expositions à Paris cet été ? », « Qui a peint Les Noces de Cana ? » ou « Que visiter en Dordogne ? ». Ces tests révèlent la place occupée par votre institution dans les réponses générées.
Analysez si les moteurs mentionnent directement votre institution, son site ou ses contenus. Sont-ils remplacés par d’autres sources comme Wikipédia ou la presse spécialisée ? Cette observation vous renseigne sur la fiabilité et la reconnaissance de vos données dans les corpus utilisés par les IA.
Notez la position de votre institution dans les réponses : première citation ou mention secondaire ? Vérifiez la justesse des informations et identifiez d’éventuelles erreurs ou approximations — les fameuses “hallucinations” des modèles de langage. Cet examen critique est indispensable pour éviter toute déformation de votre image.
Les résultats produits par les IA varient selon le contexte et le profil supposé de l’utilisateur. Un enseignant, un chercheur ou un visiteur étranger n’obtiendront pas les mêmes réponses. Tester plusieurs “personas” permet d’évaluer la cohérence et l’accessibilité de votre contenu pour chaque type de public.
Le GEO repose sur des formulations conversationnelles, et non sur de simples mots-clés SEO. Il faut donc construire des prompts réalistes, inspirés des questions que vos publics posent réellement. C’est cette approche, plus naturelle et contextuelle, qui favorise la citation de votre institution dans les réponses générées.
Le marché de la recherche générative est fragmenté : chaque moteur privilégie des sources différentes. Comparer votre visibilité sur ChatGPT, Perplexity, Claude et Gemini vous aidera à repérer les écarts et à orienter vos efforts vers les plateformes où votre institution a le plus de potentiel.
Enfin, pour éviter les biais liés à l’historique ou à la personnalisation, il est recommandé d’effectuer vos tests à partir de comptes sans historique ou via des tiers extérieurs. Cela garantit une vision plus objective de la manière dont une IA “voit” réellement votre institution.
L’audit GEO n’est pas une fin en soi, mais un diagnostic stratégique. Il doit déboucher sur une feuille de route claire :
Le livre blanc GEO : Comment rendre votre institution culturelle visible à l’ère de l’IA générative d’Ask Mona détaille non seulement cette méthode, mais aussi les actions concrètes à mettre en œuvre après l’audit : structuration des données, fiabilisation des sources, gouvernance interne, partenariats éditoriaux.