Jusqu’à très récemment, lorsqu’on parlait d’assistant vocal automatisé, on voulait dire… chatbot.
À l’époque, les équipes techniques devaient recenser toutes les questions possibles des clients, construire d’interminables arbres logiques et préparer des réponses scriptées. C’était assez laborieux.
La reconnaissance vocale, ou Speech-to-Text (STT), était peu fiable, confondait souvent les mots et aboutissait parfois à des requêtes étranges.
A moins que l’utilisateur ne reste strictement dans les sujets prévus, les chatbots finissaient vite dans une impasse. Ils étaient incapables de gérer le contexte, les nuances ou surtout de répondre à une suite logique de questions.
C’était ça, « l’automatisation », du XXᵉ siècle jusqu’à l’arrivée de ChatGPT en 2022. Ce n’était pas très convaincant et c’est pour cela que les chatbots traînent encore une si mauvaise réputation.
Tout a changé le jour où les assistants IA ont su répondre à des questions pour lesquelles ils n’avaient jamais été programmés.
Ils ont appris la maîtrise du langage (grammaire, ton, rythme) et l’inférence (logique, sens, et large compréhension des sujets).
Les anciens chatbots sont morts. Vive les assistants intelligents !
Ces assistants existent aujourd’hui sous trois formes principales, chacune adaptée à des besoins différents.
Et il y a de fortes chances que votre marque puisse tirer parti de l’une d’entre elles.
Appelons-les assistants intelligents “text-first”.
On les trouve sur les sites web, souvent nichés dans la petite bulle de conversation en bas à droite.
Contrairement aux anciens bots basés sur des mots-clés, ces assistants comprennent des phrases complètes en langage naturel. Ils offrent une alternative conversationnelle à la barre de recherche.
Pour l’utilisateur, la différence n’est pas toujours évidente au premier abord, mais elle saute aux yeux dès que la conversation dépasse une seule question.
Les agents modernes savent suivre le fil d’un échange, affiner leurs réponses, et bien plus encore.
En plus du texte, ils peuvent répondre avec des images, plans, visuels produits ou prix.
Généralement, ils s’appuient sur des données pré-entraînées pour fournir des réponses instantanées, ce qui peut exclure les informations récentes ou les prix en temps réel. Lorsqu’ils vont chercher des données en temps réel sur le web, ils le signalent pour expliquer le délai supplémentaire.
Tous les grands modèles généralistes (ChatGPT, Gemini, Perplexity, Grok, Claude) privilégient encore l’expérience textuelle, là où se concentre l’essentiel des usages.
Les agents textuels privés sont idéaux pour les marques qui s’adressent à un large public, avec un besoin de précision sur leurs propres informations internes. Ils sont économiques, fiables et faciles à déployer.
Exemple : une marque de vin peut tester cet agent via ce lien.
Une configuration en libre-service commence à 99 €/mois. Accès direct ici
Les agents IA vocaux sont les stars inattendues de la révolution des LLM.
Grâce aux progrès spectaculaires de la transcription (STT), ils comprennent désormais la parole instantanément et avec précision, même dans les environnements bruyants.
Le schéma basique question/réponse reste le même, mais le fait de parler naturellement au lieu de taper sur un clavier rend les échanges fluides et naturels.
Lorsque la transcription et la réponse prennent moins d’une seconde, l’échange devient réellement une discussion.
La voix change tout. Elle ouvre de nouvelles façons d’engager les clients, mais elle aussi aussi assez exigeante :
Quand la transcription vocale s’exécute en local (comme sur WhatsApp), c’est ultra-rapide, mais cela peut interdire les options comme les sous-titres ou la traduction.
Curieusement la plupart des modes vocaux de LLM n’intègrent pas encore les fonctions visuelles (images, plans, fiches produits) toujours présents en mode texte, car ces modèles ont été conçus pour le desktop avant le mobile. Mais cela va évoluer.
Autre frein : l’acceptation publique.
Parler à son téléphone en public reste inhabituel dans les lieux calmes (musées, salles de classe…), mais c’est devenu banal dans les bureaux, magasins et voitures.
L’écoute, en revanche, est largement admise grâce aux écouteurs sans fil et aux nouveaux dispositifs comme les lunettes connectées ou les casques à conduction osseuse, qui rendront les assistants vocaux encore plus discrets.
Les agents vocaux ne sont pas encore grand public, mais ce sont eux qui détiennent le plus fort potentiel pour concrétiser la promesse du commerce intelligent.
Exemple : vous pouvez tester un agent vocal sur différents produits : appuyez sur le micro pour poser votre question, puis de nouveau pour écouter la réponse.
Une variante utilisée au Château de Versailles (mode “live chat”, sans bouton) est accessible ici.
La configuration en libre-service d’un agent vocal démarre à 300 €/mois. [Accès direct ici]
Non, James Cameron n’y est pour rien (même si le nom y fait penser), mais les avatars IA apportent un réalisme quasi cinématographique à la communication de marque.
Les avatars combinent visages animés, voire corps entiers, et voix de synthèse, pour créer des présentateurs numériques étonnamment réalistes.
Parmi les modèles généralistes, seul Grok propose déjà des avatars.
Des sociétés comme Synthesia, HeyGen ou Avatar SDK repoussent les limites du réalisme pour créer de véritables avatars en direct.
Les marques les adopteront-ils ? C’est très probable.
Beaucoup ont déjà des mascottes iconiques : Monsieur Propre, Bibendum, Ronald McDonald, La Vache qui rit, Mario, Géant Vert, le lapin Duracell, la moustache Pringles, les M&M’s…
Les avatars peuvent réinventer ces personnages pour l’ère de l’IA, leur donnant une personnalité interactive et intelligente.
Certains avatars représenteront des mascottes fictives, d’autres seront des experts neutres, offrant des conseils professionnels avec une touche humaine.
En interne, ils peuvent aussi simuler des clients (mécontents, curieux ou exigeants) afin d’entraîner les équipes dans des scénarios réalistes et engageants. C’est la formation en libre-service, portée à un nouveau niveau de réalisme, d’émotion et de feedback.
Pour une démonstration, demandez-nous via ce lien.
La plupart des marques vont bientôt concevoir, entraîner et gérer leur propre agent IA privé pour interagir avec leurs clients :
Ensemble, ils incarnent une nouvelle ère de la communication digitale :
Une IA qui ne se contente plus de parler pour votre marque, mais qui l’incarne véritablement.